Depuis toute petite, je rêve d’un monde meilleur, j’ai longtemps espéré un changement... Les constatations que je faisais de notre mode sociétal sur tous les plans m’amenaient à penser que nous ne fonctionnions pas dans le bon sens, le sens de la vie, du bonheur, du vivant… nous privant ainsi des conditions nécessaires à la vraie santé de l’humain.
Et puis, j’ai fait amie/amie avec ce monde en pensant que, malgré tous mes désirs, malgré les prophéties des uns et des autres annonçant tantôt un bug informatique gigantesque, un changement de taille ou encore la fin du système bancaire, je ne verrais jamais ce changement dans notre société, ancrés que nous étions tous dans des pratiques où le profit, le pouvoir et la fausse compassion règnent et pourtant…
En cabinet tous les jours, je ne pouvais que constater un changement qui s’amorçait à tel point que je répétais souvent à qui voulait l’entendre, que je ne me faisais plus de soucis pour le monde de demain, que la relève était assurée. En effet, la jeune génération d’une sensibilité plus fine, avide de connaissances et de partage porte de belles valeurs et même éduque ses aînés qui, parfois avaient perdu le rapport à la nature. Ainsi de jeunes couples se remettent à jardiner, les jeunes femmes allaitent leurs enfants pour certaines intégralement pendant de longs mois, se préoccupent de ce qu’ils mettent dans leurs assiettes, de leurs façons de consommer et de recycler, échangent, réparent et redonnent du sens à leur choix de consommation, choisissent d’apprendre à gérer les maladies infantiles de leurs progénitures plus naturellement, à laisser la fièvre faire son travail, évitent les antibiotiques pour ces derniers et pour eux-mêmes, se méfient des vaccins... Ils mangent autrement, leur consommation de produits animaux diminue, ils favorisent les aliments bio, ils posent des questions, réapprennent le sens de la vie et rééduquent leurs parents, cette génération grande surface à qui l’on a fait croire que préparer son repas, et bien..., cela se confiait à des tierces personnes, que la femme serait ainsi libérer des tâches ménagères, qu’il n’y avait plus à se soucier : les grandes marques agroalimentaires allaient désormais préparer des conserves, mitonner des petits plats, au choix cassoulet, saucisses aux lentilles, raviolis et même suggérer une très bonne qualité de certains plats préparés !!!
Ainsi l’homme s’est éloigné de ses besoins primaires dont je parle sans cesse en cabinet. Mais quels sont-ils ?
- Dormir suffisamment et qualitativement ;
- Manger des aliments sains de manière générale ;
- Faire attention à ses pensées ;
- Respirer vraiment et abondamment ;
- Respecter les besoins d’élimination du corps (pouvoir aller aux toilettes quand bon vous semble, organiser des nettoyages du corps et des pauses digestives) ;
- Bouger suffisamment mais en évitant le sport intensif.
Comment l’homme peut-il donc être en bonne santé en ignorant les lois du vivant, imparables, immuables pour s’occuper avant cela d’autres besoins secondaires ?
Certains besoins primaires sont même passés à l’état de désuétude comme l’art de cuisiner, même si ces quelques dernières années, émissions télévisées en renfort, celui-ci est redevenu tendance (Il y a toutefois toujours moyen de se faire livrer une pizza ! ), ou le besoin de se reposer ! N’y a-t-il pas toujours une série à regarder, un apéro qui se prolonge, un dossier à rendre, du linge à plier, un mail à répondre et puis ... entre nous, dormir son content, c’est presque considéré comme de la fainéantise. Imaginons : vous êtes fatigués, les jours passent et se ressemblent, de longues journées avec toujours autant de taches qui s’accumulent... Qui va dire stop à son boss et lui signifier qu’il a besoin de repos ? Qui va prendre un arrêt de travail pour se respecter avant de s’écrouler ? (Eh oui le nombre de burnout et de fatigue chronique n’a jamais été aussi important) Qui va stopper la machine ? La peur du jugement, d’être remplacé, d’être perçu comme moins performant dans ce monde où le paraître est la norme...
Je constate que tout le monde est fatigué même si certains n’en sont pas conscients, tout le monde trouve que le rythme est incessant, que le temps passe trop vite. Depuis que nous sommes tous plus ou moins à l’arrêt, en tous les cas soumis un rythme différent, je ne cesse de récolter les mêmes témoignages :
« C’est terrible ce qui se passe, mais moi je m’y retrouve », ose t’on me confier, « je prends du temps pour faire des choses que je n’aurais jamais eu le temps de faire et qui me font plaisir, je prends le temps de dormir plus, je n’ai plus à courir pour préparer les enfants le matin, même si l’école à la maison n’est pas facile. Je voulais que ça s’arrête, je voulais souffler, je récupère ! » ou encore « Je vois que je suis très efficace en télétravail, je me lève plus tard, je ne suis plus dans les bouchons, je vais garder ce rythme de télétravail une fois par semaine après le confinement, en plus je ne polluerai pas pour aller au bureau ! «
Franchement, est-ce que ces personnes qui composent notre une société peuvent continuer à vivre ainsi et être en pleine santé ? La plupart sont à bout de souffle, insatisfaits, à la recherche de plaisirs futiles à l’extérieur (surconsommation de tout et de rien, de loisirs qui remplissent les week-ends comme une bulle d’air qu’ils nourrissent la semaine pour tenir le coup). C’est caricatural bien sûr ! Comment une société peut aller bien si ses propres éléments sont à bout ?
Je voyais bien monter l’insatisfaction qui se ressentait jusque dans la chair par des maux physiques, je ne pouvais que constater depuis quelques années la dégradation de notre état de santé général, choquée parfois par la liste de médicaments dont on me faisait part en cabinet lors de mes consultations et par l’état sanitaire de ces mêmes personnes. On fonctionnait vraiment à l’envers ! Le système médical certes mais le système entier, de notre mode d’alimentation jusqu’à nos modes de vie est à repenser.
Pour autant, je ne pensais pas vivre cette crise qui sans nul doute pour moi et pour certains, révèle et va révéler par la suite pour d’autres, un mode de fonctionnement sociétal erroné, et va induire des changements. Seront-ils progressifs au fil des crises de ce genre que nous vivrons encore et encore avant d’engager de véritables modifications ? Ou vont-ils être drastiques par nécessité ? Je ne sais pas. En tous les cas, je l’espère, idéaliste que je suis, ce monde nouveau et j’espère qu’il va s’installer dans la douceur, à mesure que nous lâcherons prise.
Ainsi, comme vous l’avez compris, l’ampleur de la crise sanitaire actuelle est fortement corrélée, à mon sens, à l’état de santé dramatique des individus, en dehors de toutes considérations politiques, économiques et sociales sur lesquels il y aurait beaucoup à dire, mais là n’est pas mon propos, ni même sur les intérêts de l’apparition de ce virus et les conditions douteuses de sa dissémination.
Ce que je constate à l’échelle mondiale, c’est que nous ne sommes pas en bonne santé. Ce virus ne fait que révéler l’état médiocre dans lequel nous sommes tous.
Fatigue, encrassement du corps, notamment des organes en charge de l’élimination et par effet de conséquences encrassement des poumons. Et oui, notre alimentation est basée sur le féculent parce que les industriels ont tout misé là-dessus !! Les pâtes, semoules, riz, farines etc. super raffinées c’est-à-dire débarrassés de leur intérêt nutritionnel (plus de minéraux, vitamines, acides gras de qualité etc.) pour une meilleure, devinez quoi ? Conservation et rapidité de cuisson bien sûr entre autres ! Un monde où tout va vite à besoin d’un sachet de riz blanc qui cuit en une minute ! En arrivant à 19h le soir après avoir récupéré les enfants, il faut encore parfois aider à faire les devoirs, mais que va-t-on manger ? Et bien des pâtes ! ! Je caricature bien sûr. Pas le temps de trier une salade, de mettre des légumes à cuire, en plus Mme a son cours de yoga à 21h, Ah non c’est demain, ce soir c’est l’entraînement de hand de Monsieur ou non du taï quen do ! Je ne sais plus ! !
Comment trouver le sommeil après cette activité physique avant au moins minuit étant donné les sécrétions hormonales induites et l’accélération cardiaque qui donne le signal de « journée » au corps ? Et en même temps, il fallait bien le trouver ce temps pour faire du sport !
Revenons aux féculents. Étant donné que le foie n’a pas la possibilité d’aller au bout de la digestion d’un féculent, il se charge de toxines c’est-à-dire de résidus non digérés ou partiellement digérés, des toxines irritantes qui vont migrer du couple fois/intestin vers d’autres organes/filtres qui se portent volontaires pour gérer le flot de toxines.
Il y a souvent 2 volontaires, soit la peau, soit les poumons. C’est ainsi que les voies pulmonaires vont venir se chargent ! Asthme, bronchite, simple rhume, sinusite etc. ne sont donc que des expressions nous indiquant que le corps est en sur fonctionnement, c’est comme lorsque le moteur de la voiture fume noir, que les filtres sont encrassés et que la voiture tousse, tousse, puis fait des secousses et… avec tous les voyants rouges ou oranges allumés au tableau de bord… s’arrête !
Il est temps de la nettoyer !!! Bon pour la voiture c’est plus facile de changer les pièces, encore faut-il qu’elle soit compatibles ! Mais pour nous, une vidange, un repos et puis une modification des pratiques quotidiennes suffisent... mais sont indispensables..., parce que si vous continuez à ne jamais faire attention au niveau d’huile, que vous ne faites jamais réviser votre moteur pire, que vous mettez du gasoil dans un moteur essence, la voiture va continuer à tousser jusqu’à ce qu’elle ne soit plus qu’une carcasse mal entretenue et fragile et, en qui vous n’avez plus confiance pour vous mener sur le chemin de la vie. Et alors les peurs vous traversent vite l’esprit : chaque fois que vous prenez la voiture, vais-je arriver à destination ? Vais-je pouvoir monter la côte ? Vais-je réussir à freiner dans la descente ?
Vous voyez le parallèle que j’essaie de faire…
Pourquoi aurions-nous peur d’un virus comme toutes autres bactéries, microbes ou parasite de notre environnement et sans lequel nous ne pourrions pas vivre ?
– Parce que les médias dont très peu sont indépendants, ne ressassent que la mort et appuient sur le bouton « peur, panique et inquiétude ». Comment ? Ils rabâchent, font le décompte des morts, des infectés (les chiffres seront vraisemblablement à vérifier, tout au moins à relativiser mais là n’est pas mon propos encore une fois). Ils interviewent les proches effondrés des personnes décédées comme nous le serions tous à la perte d’un être cher. Mais est-ce que cela est constructif ? Rassurant ? Est-ce ce dont une société a besoin en période de crise que de se pencher sur tout ce qui est négatif ? Non, on entretient des peurs qui font chuter notre système immunitaire... Quoi de mieux pour répandre une épidémie !
– Parce qu’on nous a déresponsabilisé face à notre santé que nous confions volontiers à des tierces personnes en blouse blanche pour un petit rhume et pour un oui pour un non. Bien sûr la médecine fait des merveilles en cas d’urgence et pour les traumas où elle exerce ses compétences avec brio. Les recettes de grand-mères passées en désuétude reviennent pourtant sur le devant de la scène et redonnent de l’autonomie face à sa santé.
– Parce qu’on nous a appris à lutter contre la fièvre, contre les bactéries à coup d’antibiotiques, contre les virus à coup d’antiviraux, contre les champignons à coup d’antifongique, et j’en passe, parce qu’on nous a fait croire que l’ennemi était à l’extérieur et qu’il était à éradiquer. N’a-t-on pourtant pas observé les limites des antibiotiques ? À la force de lutter contre les bactéries, on les renforce et on extermine nos propres remparts bactériens notamment au niveau intestinal... Ceux-là même qui nous protègent. On devient plus faible. En naturopathie, on observe depuis des lustres que la santé vient des intestins. En 2016, une étude en bonne et due forme prouve enfin au monde entier que nous sommes bactériens notamment au niveau intestinal ? Tous les médecins ont reçu une information du ministère de la santé (je l’ai vue ! Mon médecin homéopathe me l’avait montrée), il y avait même un dessin avec une flèche qui allait du cerveau aux intestins et vice versa. Ces derniers ont donc reçu l’information. On ne pourra jamais aseptiser notre environnement parce qu’il est vivant par définition et que sans cela nous ne pourrions pas vivre !
Parlons de la fièvre. La laisser œuvrer, c’est permettre au corps de monter la température interne afin de limiter la propagation des microbes et qui, pour nous naturopathe, permet de aussi de brûler des toxines encombrantes. Faire tomber la fièvre peu importe avec quoi (que ce soit des anti-inflammatoires ou autre le problème n’est pas là), c’est le meilleur ami de la grippe, des virus et des infections, qui progressent et vont aller en profondeur (exemple : dans les poumons) faire leur travail de nettoyage tant qu’il y en a à faire… Ah oui, il faut que je vous dise : un virus, une bactérie, un champignon n’arrivent pas par hasard dans le corps d’un individu, c’est qu’il y a du travail à faire comme tous déchets dans la nature, celle-ci s’en charge. Chaque animal, chaque insecte, puis chaque vers et bactéries va venir à bout d’un cadavre de bête morte. La nature fait le nettoyage parce qu’il y a de la matière à dégrader et tant qu’il y en a ! Donc en veillant à une alimentation correcte et des nettoyages réguliers, les minuscules éléments vivants que l’on pourchasse à coup de gels hydro-alcooliques, de désinfectants de tous les ordres, de masques vont passer leur chemin ou alors faire leur travail de nettoyage plus ou moins important avant de repartir !!
– Parce qu’on ne mange pas ce qui est physiologique pour nous c’est-à-dire ce qui est compatible avec le tube digestif (d’abord des fruits et des légumes dont une grosse partie crue) et que nous abusons des féculents parce que toute notre société fonctionne sur les féculents depuis le temps des famines. N’est-ce pas le gâteau de mamie le dimanche après-midi et la brioche de Pâques, les gaufres du goûter, les crêpes à la Chandeleur, les petites pommes de terre sautées, le plat de spaghettis à la bolognaise, le pain quotidien, sans compter la paella et les céréales du matin et j’en passe je suis essoufflée !
Un autre élément en passant… non physiologique, ce sont les produits laitiers ! Loin de moi l’idée de vous faire un exposé sur les différentes raisons qui me poussent à dire que les produits laitiers ne sont pas physiologiques. L’industrie agro-laitière est puissante dans notre pays entre autres. On nous a convaincu que sans lait animal, on était foutu ! Pas d’os solide, pas de croissance, des fractures, de l’ostéoporose, plus de dents, de quoi vraiment claquer des dents justement… Foutaise !! preuves et expériences à l’appui ! Non on sait aujourd’hui que le calcium des produits laitiers stérilisés ou pasteurisés n’est pas assimilable, les produits laitiers ne sont donc d’aucun intérêt pour le calcium, mais il est encrassant et génère des toxines à mucus se transformant en problématique ORL très souvent (otite, angine, sinusite, bronchite, asthme…)
Nos poumons sont donc fragilisés par ces habitudes alimentaires. Il ne s’agit pas d’être tous contre les produits laitiers, l’histoire c’est que nous en mangeons trop, la Propagande aidant !
Un bol de lait le matin ou un fromage blanc avec des céréales, du fromage le midi quand ce n’est pas le soir aussi, un yaourt ou un dessert ou une crème dessert ou encore une glace, un entremet le soir ou de la crème anglaise et puis la crème fraîche dans les pâtes à la carbonara et le fromage sur la pizza, sur le gratin ou dans la quiche…
Nous mangeons mal par méconnaissance mais aussi parce que la diététique en France est ficelée par des nutritionnistes ou diététiciens à la botte du ministère de l’agriculture.
– Parce qu’on fait soit trop de sport en pratique intensive et que l’on épuise nos réserves nerveuses et minérales, soit on n’en fait pas assez étant données nos habitudes de vie où le mouvement naturel n’est plus. En effet, on appuie sur un bouton pour ouvrir ou fermer les volets, on monte dans la voiture pour se déplacer, puis on prend l’ascenseur etc. etc. et en plus, nous respirons un air vicié, pollué plus ou moins en fonction de notre lieu de vie et des matériaux présents dans nos maisons, en fonction des parfums d’intérieurs utilisés, des lessives et des produits de nettoyages employés…
– Parce qu’on est abîmé par les ondes électromagnétiques qui polluent notre environnement ! On ne les voit pas alors on pense que cela n’existe pas. Pourtant, les études parlent ! Cela affaiblit notre système immunitaire.
Pour toutes ces raisons et bien d’autres encore, nous avons peur plus ou moins à juste titre. À nous de prendre les choses en main et de prendre notre santé en main et notre mode de vie en main. Allons-nous continuer à vivre confinés au rythme des saisons et des virus de notre environnement ? À stopper tout contact sans lequel l’être humain ne peut pas vivre ? À stopper toute l’économie ? Allons-nous croire que c’est un vaccin qui va nous sauver ? Et un autre virus viendra et il en faudra encore combien de vaccinations avec le nombre de produits chimiques associés ? L’industrie pharmaceutique sera ravie et nous serons de plus en plus faibles ! Est-ce cela que nous choisissons où allons-nous reprendre notre santé en main et nous renforcer pour faire face à notre environnement ? Allons-nous reprendre notre santé en main, nos modes de vie, nos modes de consommation, de production ? Allons-nous produire à échelle humaine, nous organiser en plus petite société sans nier le reste du monde ? Allons-nous nous exprimer notre joie de créer enfin un modèle de société qui serait équitable, à l’image de chacun, qui respecterait le vivant, la terre, l’autre quel qu’il soit ? Allons-nous utiliser le potentiel de chacun ? Allons-nous enfin créer une société où la joie de vivre vraiment et d’écouter nos envies profondes serait de mise, allons-nous enfin choisir d’être heureux, libres, autonomes et en santé véritable…
Moi, j’y crois !